Sondage : Les mutuelles santé trop chères pour 7 Français sur 10
Un sondage Ifpop/PHR étudie les comportements et les attentes des Français vis-à-vis des complémentaires santé.
Un sondage Ifpop/PHR étudie les comportements et les attentes des Français vis-à-vis des complémentaires santé.
Le Groupe PHR, groupement de pharmaciens, a commandé une enquête à l’Ifop pour étudier le comportement des Français face à leur complémentaire santé. L’échantillon représentatif de 1005 personnes a été interrogé entre le 20 et le 21 septembre.
Selon l’étude, 92% des Français sont aujourd’hui couverts par une complémentaire santé (58% en individuel et 37% en entreprise), et 7 sur 10 considèrent qu’elles sont trop chères par rapport aux garanties qu’elles proposent. Les plus jeunes sont moins couverts que les seniors : 79% des jeunes entre 18 et 24 ans ont souscrit à une mutuelle, contre 98% des plus de 65 ans. Et 4% des personnes interrogées déclarent n’avoir jamais souscrit à une mutuelle.
Le bon rapport qualité-prix
Pour choisir leur mutuelle, les Français se préoccupent autant du prix que des garanties proposées : 24% des sondés ont sélectionné la mutuelle qui affichait le meilleur compromis garantie-prix. Pour 12% des personnes interrogées, le bouche-à-oreille joue encore un rôle important dans le choix de la mutuelle.
Mais le plus gros problème dans le choix de la mutuelle réside dans la variété de l’offre : 73% des Français disent avoir des difficultés à faire leur choix compte tenu des différences entre les nombreux produits sur le marché.
Prise en charge insuffisante
Pour 76% des personnes interrogées, les mutuelles devraient prendre en charge les médicaments non remboursés et les actions de prévention. Ils sont encore 72% à estimer que les mutuelles peuvent être utiles à tous, pas seulement aux personnes avec des problèmes de santé.
Concernant les comportements vis-à-vis des médicaments, seulement un Français sur deux déclare qu’il continuerait à consulter son médecin avant d’acheter des médicaments si les mutuelles remboursaient les médicaments délivrés sans ordonnance. La proportion est encore plus grande (63%) chez les jeunes, chez les professions intermédiaires et les employés (60%) et chez les personnes sans complémentaire santé.