Les fraudes internes gangrènent le monde de l’entreprise en temps de crise
Dans une étude de Pricewaterhouse Coopers, un cabinet d’expertise financière, plus de la moitié des grandes entreprises seraient victimes de fraudes internes. Une tendance qui se retrouve aussi dans les TPE/PME, particulièrement en période de crise.
Les fraudes en entreprise sont de plus en plus courantes, notamment en ces temps de difficultés économiques. Si dans les très grandes sociétés cela se traduit par des détournements d’actifs ou encore des tromperies comptables, on suppose que les escroqueries dans les TPE/PME ont aussi des conséquences néfastes même à moindre échelle.
De leur côté, les assurances sont donc obligées de prendre en compte ce nouveau type de fraudes qui se développe. Parmi les grandes sociétés interrogées dans l’enquête de Pricewaterhouse Coopers, 43% constatent que la crise à un effet aggravant sur ces comportement frauduleux, on peut penser que cette tendance se ressent aussi du côté des TPE/PME.
La pression au travail est aussi un facteur important qui explique que les salariés se retournent contre la société qui les embauche. Dans ces conditions, les compagnies d’assurance font face à de nouveaux risques qu’elles ne couvrent pas toujours, et où il est souvent difficile de confondre les coupables. La peur de perdre son emploi par exemple, ou encore les difficultés des objectifs à atteindre, sont des éléments qui font augmenter les escroqueries. Parallèlement, les réductions d’effectifs liées à la crise économique, entraînent aussi des baisses de contrôles internes, une aubaine pour ces nouveaux fraudeurs.
Pour conclure, l’étude met en lumière que les auteurs de ces fraudes internes ont souvent des postes importants dans l’entreprise. Certains ont même des postes clés et des responsabilités vis à vis de leur direction, une tendance que les assureurs vont devoir clairement envisager dans un avenir économique qui demeure incertain.