Santé au travail : les salariés dans l’attente d’une meilleure prévention des risques professionnels
C’est la conclusion qui ressort d’une étude qualitative d’Alturia Consulting, tant de la part des DRH que des organismes de protection sociale. Pour y répondre, la « Néoassurance », ou comment faire du service, la clé de voûte d’un accompagnement meilleur et plus innovant sur la prévoyance collective…
Un contexte où convergent réglementation, besoins des entreprises et attentes des salariés
Tous les acteurs salariés, entreprises et institutionnels convergent vers une plus grande prise en charge des risques psychosociaux au travail : 89% des salariés sont favorables aux actions de prévention santé sur leur lieu de travail. Par ailleurs, le coût global de la santé au travail a connu une forte hausse ces dernières années avec un coût 2008 estimé à 80 milliards d’euros. Or le système en place est insuffisant tant au niveau des dispositifs de prévention qui reposent essentiellement sur la médecine du travail (aux ressources limitées), qu’au niveau du marché de la protection sociale avec une offre atomisée et peu adaptée.
Hier l’assistance, aujourd’hui la prévention
La prévention s’est prioritairement développée sur le marché individuel sous la pression réglementaire (contrats responsables en santé) : la prévention des risques personnels (dépistage, bilan toxicologique…) constitue ainsi aujourd’hui un standard de marché. Ce qui n’est pas encore le cas sur le marché collectif.
« Aujourd’hui, l’offre de prévention des risques au travail reste peu lisible et éloignée de l’idéal d’un accompagnement global. Comme l’assistance, qui a remodelé l’offre santé il y a quelques décennies, la prévention est porteuse d’opportunités de développement et répond à un besoin réel de la part des entreprises comme de celui des salariés », analyse Pascale Le Lann, Business Manager chez Alturia Consulting. « Les opérateurs doivent y voir de véritables opportunités d’innovation surun marché du collectif arrivant à maturité. Leurs défis : des équilibres de coûts de l’absentéisme à trouver, des PME à mieux accompagner et une participation au dialogue social à développer ».
La « Néoassurance » pour une maîtrise plus globale des risques
La tendance observée confirme le recul du financier pur au profit d’une réponse plus globale intégrant une logique de services, notamment en santé et en épargne. C’est l’émergence de ce que nous nommons la néoassurance, en introduisant la prestation de service aux éléments financiers traditionnels de l’assurance, pour une maîtrise du risque plus globale. Cela se traduit par un accompagnement en amont et en aval de la couverture assurantielle avec services à la personne, plateformes de services et de conseils, prévention et préservation du Capital santé.
On passe ainsi d’un système du « Payeur aveugle » à celui du « Partenaire vie ». Depuis peu émergent des offres de la part de grands opérateurs qui suivent cette tendance avec notammentl’offre Primavita d’AG2R La Mondiale et celles d’ Itélis.
Selon communiqué de presse