Assurance animale : Internet, un moyen d’acquérir son chien ou son chat
Si éleveurs et particuliers sont désormais nombreux à vendre leurs chiots ou chatons par le biais d’Internet, une certaine prudence reste tout de même de mise.
Si éleveurs et particuliers sont désormais nombreux à vendre leurs chiots ou chatons par le biais d’Internet, une certaine prudence reste tout de même de mise.
Avant Internet, il n’y avait pas 50 solutions pour trouver son chiot ou son chaton. Bien souvent, cela passait par les petites annonces diffusées dans la presse spécialisée, dans des « gratuits » ou placardées chez des commerçants pour ce qui est des particuliers vendant une portée.
Avec l’arrivée d’Internet les choses ont bien changé. Tout d’abord, les éleveurs sont très nombreux à avoir désormais leur site. Cela permet une première approche, une visite « virtuelle » de l’élevage, mais qui ne doit pas dispenser de prendre son temps, et d’aller sur place en prenant rendez-vous.
Les particuliers diffusent aussi leurs annonces sur de nombreux sites gratuits lorsqu’ils ont des chiots ou chatons à vendre. Seuls les sites d’enchères ne proposent pas de « vivant ».
30,2 % des personnes ont utilisé Internet pour acquérir leur animal domestique
Selon une étude menée par le site Vivastreet auprès de 10 431 personnes, il ressort que 30,2 % des personnes interrogées ont utilisé Internet pour trouver ou acquérir leur animal domestique, en particulier les sites de petites annonces gratuites pour 27,2 % d’entre eux.
Pour ceux qui n’utilisent pas Internet, les amis (21,2 %), le bouche à oreille (14,6 %) et la famille (11 %) restent leur principal moyen pour trouver un animal. 15 % des maîtres seraient prêts à souscrire une mutuelle chien ou chat 46,9 % des sondés sont prêts à dépenser jusqu’à 500 € pour l’achat d’un animal de compagnie et 25,4 % plus de 500 €.
Malgré tout, souligne cette étude, ils sont 27,7 % à préférer ne rien dépenser pour acquérir un animal. Les accessoires et les jouets représentent un autre pôle de dépenses : 55,6 % des personnes interrogées acceptent d’y consacrer 100 € maximum par an et 22,1 % entre 100 et 200 € par an.
Particuliers ou éleveurs, pure race ou sans papier
Décider d’acquérir un chien ou un chat est un engagement sur plusieurs années. Malgré la différence des prix constatés sur Internet, il est important de se rendre sur place avant toute chose et ne pas aller systématiquement au moins chère.
Il est essentiel que les chiots et les chatons se trouvent dans de bonnes conditions d’hygiène et de bien-être. Par ailleurs, du travail de socialisation effectué par les « naisseurs » (éleveurs ou particuliers) dépendra grandement l’avenir de l’animal.
Tout comme des petites annonces diffusées dans n’importe quel support de presse, le vendeur doit, sur Internet, indiquer s’il est un particulier (dans le cas contraire il ne peut pas revendiquer le titre « Elevage de… »).
Il doit préciser aussi clairement si l’animal est inscrit à un livre des origines (LOF pour le chien, LOOF pour le chat) ou bien s’il est de genre ou de type s’apparentant à telle ou telle race. Lors de l’acquisition, si le chien ou le chat est de pure race (issu de parents inscrits au LOF ou au LOOF), un certificat d’inscription provisoire sera remis.
L’éleveur doit disposer d’un certificat de capacité ou bien alors exercer avec une personne qui le possède. Est considéré comme éleveur professionnel celui qui donne naissance à deux portées par an. Un éleveur devra donc faire figurer son n° de Siret ; s’il n’en dispose pas, comme c’est le cas des particuliers, le n° de tatouage de la mère des chiots devra être mentionné.
Il est interdit de céder un chiot ou un chaton avant l’âge de 8 semaines
Dans tous les cas, il est interdit de vendre ou de céder gratuitement un chiot ou un chaton avant l’âge de 8 semaines. L’animal devra par ailleurs obligatoirement être identifié (tatouage ou bien, de plus en plus utilisé, puce électronique). L’identification sera demandée en vue de la souscription d’une assurance santé chien ou chat.
Dans le cas d’un vendeur particulier, un certificat établi par un vétérinaire devra être remis à l’acquéreur. Une attestation de cession sera aussi remise, plus ou moins Etrangement, aucune obligation de vaccination n’existe ! Toutefois, le bon sens veut que les chiots ou chatons aient déjà reçu leurs premiers vaccins.
Une première visite chez le vétérinaire permettra, très rapidement, de faire un point précis sur l’état vaccinal de l’animal et un bilan de santé.