Assurance animale : Le chien guide d’aveugle, un auxiliaire précieux
Un chien guide d’aveugle a été remis à sa nouvelle maîtresse : parrainé par SantéVet, il fait partie des dix chiens formés pour le compte de l’Association Valentin Haüy qui œuvre au service des aveugles et des malvoyants.
Un chien guide d’aveugle a été remis à sa nouvelle maîtresse. Parrainé par SantéVet, il fait partie des dix chiens formés pour le compte de l’Association Valentin Haüy qui œuvre au service des aveugles et des malvoyants.
Kahina Ouerdi est une jeune femme de 27 ans. Aveugle suite à un accident à l’âge de 18 ans, elle peut désormais compter sur la présence rassurante de Dock, son chien guide d’aveugle. Parrainé par SantéVet, il fait partie des dix chiens que l’Association Valentin Haüy (AVH), qui œuvre au service des aveugles et des malvoyants, a remis cette année gratuitement. La formation d’un tel chien, assurée par l’une des dix écoles de chiens guides d’aveugles de la FFAC (Fédération française des associations de chiens guides d’aveugles) s’établit à 18.000 €.
Cela fait déjà trois mois que Kahina partage sa vie avec Dock. Dock est un hovawart, une race de chien réputée pour avoir un tempérament bien trempé, mais qui grâce au travail des éducateurs canins de l’école des chiens guides peut devenir un précieux auxiliaire pour un aveugle ou mal voyant. « Je ne connaissais pas cette race », confie sa nouvelle maîtresse. Mais de toute évidence, le courant entre eux est passé et bien passé.
« L’attachement a été très rapide », poursuit-elle. « Dock m’accompagne tous les jours dans mes déplacements, que ce soit au travail (la jeune femme est standardiste au rectorat de Lyon, Ndlr) ou bien dans les magasins. Maintenant, je vais pouvoir aussi envisager davantage de sorties, des promenades, des balades, etc. Je vais pouvoir aussi me rendre à des cours de gym. Pour un aveugle, une canne ne suffit pas toujours. Cela demande beaucoup d’énergie et de concentration. Le chien guide est un précieux auxiliaire, même s’il faut faire preuve d’un peu d’autorité, comme avec n’importe quel chien. Un chien, quel qu’il soit, reste un chien, ce n’est pas une machine. De plus, cela favorise les contacts. Les gens viennent plus facilement vous parler. »
Un véritable lien social
De toute évidence, le chien guide d’aveugle permet de faire tomber certains « tabous ». Par ignorance, manque d’information, peur de « mal faire », on hésite parfois à entamer le dialogue avec un aveugle ou mal voyant croisé dans la rue ou ailleurs. Car si le chien guide d’aveugle permet une plus grande autonomie au quotidien, c’est aussi un merveilleux lien social. Kahina Ouerdi table sur six mois au total pour que Dock soit tout à fait adapté. A le regarder au pied de sa nouvelle maîtresse, nous sommes en tout cas certain que leur relation ne fera que de se renforcer au fil du temps.
Du président du comité de Lyon de l’ Association Valentin Haüy, Hervé Delorme, à Gérard Jeannin, trésorier, administrateur, et membre du Bureau de l’AVH, tout le monde s’est accordé à dire que ce partenariat était emblématique d’une notion de partage et de solidarité. « M. Jérôme Salord, Pdg de SantéVet, mérite de savoir comment nous, au sein de l’AVH, nous ressentons cette participation avec le financement d’un chien guide », a tenu à souligner Gérard Jeannin. « Chaque jour, nous sommes soumis à des contraintes et à une concurrence en matière de recherche de ressources. Cela est parfois dur à tenir. Aussi, au nom de l’AVH, je souhaite souligner combien nous apprécions ce partenariat et l’engagement de SantéVet. Un entrepreneur comme M. Jérôme Salord, avec un engagement aussi manifeste, est pour nous le plus bel encouragement. Du fond du cœur, nous vous remercions », a-t-il conclut.
