Assurance animaux : Quel intérêt d’assurer les chats d’intérieur ?
Les chats peuvent être tout à fait heureux en appartement et se satisfaire d’une vie en intérieur dès lors que l’on respecte leurs besoins et qu’on leur apporte les soins et l’affection nécessaires. Mais même s’ils ne sortent jamais, ces chats ne sont pas à l’abri ni des maladies ni des accidents domestiques. Protéger son chat, même s’il ne pointe jamais le bout de son museau à l’extérieur, peut être une sage précaution et il existe des assurances santé animale qui leur sont entièrement dédiées.
L’intérieur d’une maison ou d’un appartement n’est pas synonyme de lieu stérile : virus et bactéries se propagent avec une facilité déconcertante. Nous-mêmes, nous les ramenons fréquemment à la maison, ne serait-ce que sous nos chaussures ou après avoir manipulé des objets souillés. Les chats d’intérieur ne sont pas plus protégés que leurs congénères qui entrent et sortent de leur lieu d’habitation. Comme l’humain, ils peuvent développer et souffrir de pathologies plus ou moins sévères.
Par ailleurs, un chat d’intérieur fait généralement moins d’exercice que d’autres. C’est ainsi qu’au premier rang des pathologies qui sont causes de consultation, on trouve l’embonpoint, responsable lui-même de nombreux troubles : affections ostéo-articulaires, respiratoires, digestives, cardio-vasculaires, diabète. L’insuffisance rénale compte également parmi les maladies fréquentes chez les chats, tout comme les allergies.
Dangers et idées reçues
Un chat âgé, même s’il ne fréquente pas l’extérieur, a besoin autant qu’un autre, voire davantage, que l’on prenne soin de son bien-être et de sa santé. Avec l’âge, le système de défense immunitaire s’affaiblit, le rendant ainsi plus sensible et plus fragile. Croire qu’un « vieux » chat est immunisé fait partie des idées reçues.
Il ne faut pas non plus oublier que les chats sont, à tout âge, de véritables acrobates. Une chute est vite arrivée, entraînant des frais vétérinaires parfois élevés. Quel chat n’a jamais sauté sur un rebord de fenêtre ou d’un balcon attiré par la simple curiosité ou bien par le vol d’une mouche ? Quel chat ne s’est jamais perché sur le haut d’une armoire ou bien à grimper aux rideaux ? Les chutes, très fréquentes, peuvent causer des lésions plus ou moins sévères. Car contrairement à une idée reçue, les chats ne retombent malheureusement pas toujours sur leurs quatre pattes.
Enfin, les accidents domestiques représentent aussi un taux élevé des consultations. Coupures, brûlures, intoxications par les plantes ou par des produits ménagers… un appartement recèle de nombreux dangers que l’on ne soupçonne pas toujours.