Prendre une assurance santé animale : pourquoi ne pas attendre
Il est important, lorsque l’on veut protéger son chien ou son chat, de l’assurer le plus tôt possible, dès son plus jeune âge. Cela permet de « dépasser » les délais de carence et de couvrir les éventuels frais en cas d’accident ou de maladie à venir. D’autres clauses sont aussi à vérifier avant la signature d’un contrat : libre choix du vétérinaire, prévention, interventions de « confort », etc.
Les délais de carences déterminent le laps de temps entre le moment de la souscription d’un contrat et celui où il devient valide. Ils permettent de confirmer qu’un animal de compagnie, chien ou chat, n’est pas atteint d’une maladie avant sa souscription ou n’a pas été victime d’accident.
C’est la raison pour laquelle il est important, lorsque l’on veut protéger son compagnon, de l’assurer le plus tôt possible, dès son plus jeune âge. Une limite est comme l’âge maximum là aussi fixée, pas avant deux mois en moyenne.
S’il est déjà malade ou accidenté, cela ne constitue pas généralement une cause de refus de l’animal par l’assureur. En revanche, les frais inhérents aux pathologies déjà existantes ou les suites éventuelles qui en résulteront ne seront pas pris en charge. Le choix du vétérinaire par l’assuré doit être libre, pour lui permettre d’offrir à son animal les meilleurs soins possibles.
A la souscription, un certificat vétérinaire peut être demandé, que l’on pourrait en fait comparé au questionnaire de santé pour les mutuelles « humaines ». Ce peut être aussi l’occasion de faire identifier votre chien ou votre chat (une obligation) s’il ne l’est pas. Pour voyager hors de France, seule le transpondeur (puce électronique) sera valable à compter de 2012. Un animal tatoué au dermographe peut tout à fait être identifié également par puce.
Privilégier les spécialistes
Il faut s’assurer aussi que le contrat n’exclut pas certaines consultations, comme celles dans les cliniques vétérinaires d’urgence, à domicile ou bien encore lors de vos déplacements. Une bonne assurance est celle qui œuvre également en matière de prévention. D’où l’intérêt de s’adresser à une assurance spécialisée dans la santé animale. Cela peut passer par des formules incluant la prise en charge de frais de vaccination, vermifugation, achat d’antiparasitaires (tiques et puces), etc. Un petit plus qui n’est pas négligeable.
Enfin, si les frais d’intervention dites de confort ne sont généralement pas remboursés, il est à noter que la stérilisation ou la castration, par exemple, peuvent être prises en compte si elles entrent dans le cadre d’une thérapie (pyomètre, tumeur, etc.). Il est possible aussi que ces frais soient être pris en charge à partir d’un certain âge, même sans visée thérapeutique.