Réforme retraite : Les conséquences pour l’assurance chômage
L’Unedic, l’organisme chargé de l’assurance chômage, pourrait faire face à un surcoût de 200M d’euros par an, en raison du report de 65 à 67 ans de l’âge minimum de versement de la retraite à taux plein.
C’est le journal économique Les Echos qui révèle mercredi une note de Pôle emploi, datant de novembre dernier mais qui n’a jamais été rendue publique. Désormais, 18.000 chômeurs devraient être concernés chaque année par le relèvement de l’âge de la retraite à taux plein, les empêchant de basculer vers le régime de retraite. Conséquence, l’assurance chômage (l’Unedic) devra s’acquitter du surcoût prévu par l’étude réalisée par Pôle emploi.
Par ailleurs, le journal précise aussi que les calculs effectués ne prendraient pas en compte le nombre d’années de cotisations actuel (40,5) et pour 2012 (41). L’évaluation n’intègre pas également les conséquences de l’allongement de l’âge minimal légal de départ à la retraite (à 62 ans). Les chiffres annoncés (200M par an) pourraient donc être revus à la hausse.