Prévoyance : Gan Assurances veut promouvoir les contrats pour les enfants
La compagnie d’assurance Gan, filiale de l’assureur mutualiste Groupama, veut promouvoir la prévoyance des enfants, qui se retrouvent démunis après le décès ou l’accident d’un parent, a indiqué mardi la direction, au cours d’une conférence de presse.
Selon une étude réalisée par le cabinet H2O pour le Gan, « 97% des Français déclarent qu’il est important de prendre des dispositions pour protéger son entourage », en l’occurrence les enfants, « en cas de coup dur ».
En outre, « plus de 58% des parents constituent déjà un capital pour les futurs projets de leurs enfants ». Selon Eric Gelpe, directeur général de Gan Prévoyance, le livret d’épargne, qui est l’instrument favori des Français pour constituer un capital pour les enfants, n’est pas suffisant. « La cagnotte est trop petite en cas de coups durs, cela ne règle pas les problèmes, lorsqu’un des parents décède », a-t-il ajouté.
Pour combler cette lacune, le Gan a mis au point un produit mixte, fondé sur l’épargne et la prévoyance, qui permet à l’enfant, dont un parent décède ou se retrouve invalide, de disposer d’une rente mensuelle jusqu’à l’âge de 21 ans, et également d’un capital à cette date.
« On règle chaque année 51 millions d’euros à des bénéficiaires de ce type de contrats », appelé Gan Prévoyance Avenir Enfant, a indiqué la compagnie. Ces contrats s’adressent surtout à des parents jeunes, ayant des enfants âgés de moins de 7 ans.
Le Gan cite comme exemple celui d’un père de famille de 26 ans, qui souscrit un tel contrat pour son fils âgé de 1 an. Ce contrat prévoit une cotisation mensuelle de 55 euros, sur lesquels le Gan prélève des frais de 5,5%, qui donnerait droit, en cas de coup dur, à une rente mensuelle de 230 euros à l’enfant.
Il y a deux hypothèses : dans un premier cas, le père décède à l’âge de 37 ans par exemple. Son fils, âgé de 12 ans, touchera jusqu’à ses 21 ans, une rente d’environ 300 euros par mois, à laquelle s’ajoutera un capital d’environ 19.000 euros à ses 21 ans.
Si le père est toujours vivant lorsque l’enfant atteint ses 21 ans, ce dernier touchera quand même un capital d’environ 19.000 euros. En revanche, les cotisations mensuelles de 55 euros auront été à fonds perdus.
Paris, 15 juin 2010 (AFP)