Le marché des assurances scolaire touché par la crise
Longtemps négligé, compte tenu de la modicité de la prime, le marché de l’assurance scolaire est désormais de plus en plus convoité.
« Une niche dont le budget reste dérisoire », c’est par ses mots que la fédération française des sociétés d’assurance, qui réunit plus de 226 groupes, caractérise le marché de l’assurance scolaire. En effet, le faible montant de la prime, ainsi que le prix relativement modeste (10 à 30 euros par an) des contrats a longtemps minimisé l’importance de ce secteur. Selon les chiffres officieux de la FFSA, il ne représenterait à peine plus de 150 millions d’euros pour un chiffre d’affaires total du secteur de 195 milliards.
Un marché touché par la crise
Selon le cabinet d’expert SilmaTec Finance qui a réalisé en 2005 une étude sur le sujet, au début des années 2000, la multiplication des sorties scolaires et l’incitation à la multiplication des activités para-scolaires ont positionné le marché de l’assurance scolaire comme l’un des plus convoité. En pleine expansion, le marché de l’assurance scolaire subit, néanmoins, la récession économique de plein fouet.
« Vu la situation économique, les gens y regardent à deux fois avant de souscrire”, confit Anne Kerkhove, présidente de la Fédération de parents d’élèves PEEP. Même son de cloche au centre technique de la MAE. Un responsable observe une baisse du nombre d’adhérents de 500.000 en deux ans, pour s’établir à 3,5 million (avec ses contrats collectifs -souscrits par des écoles-, la MAE couvre 7,5 millions d’élèves, sur 14 millions d’inscrits de la maternelle à l’Université ).