Crash AF 447 : Point d’étape du Ministère de la Défense, les recherches se compliquent à mesure que le temps passe
EMA – Depuis le 1er juin 2009, jour de la disparition de l’A330 du vol AF447 effectuant un vol Rio – Paris, jusqu’à 470 militaires français ont été mobilisés pour participer aux recherches des victimes et de l’appareil. 4 aéronefs (un E3F AWACS, 2 Atlantique 2 et un Falcon 50) et 2 hélicoptères embarqués ont réalisés à ce jour environ 390 heures de vol de patrouilles aériennes. Les bâtiments de surface, la frégate Ventôse et le BPC Mistral, et le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude totalisent 51 jours de mer sur la zone de recherche.
Le point sur les recherches en surface
Sous la coordination des autorités brésiliennes et en étroite coopération avec les forces armées brésiliennes, les moyens militaires français poursuivent les patrouilles pour tenter de localiser de nouveaux éléments à la surface de l’eau. Depuis le 16 juin, plus aucun corps et très peu de débris ont été localisés. Le dispositif engagé est adapté au fur et à mesure de l’évolution des recherches.
Le BPC Mistral poursuit le quadrillage des zones de recherche établies en tenant compte de la dérive des courants. La frégate Ventôse et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 sont mobilisés à proximité de la zone d’opérations.
Au total, 50 dépouilles ont été récupérées. Elles ont été remises aux militaires brésiliens qui se sont chargés de leur rapatriement à terre. Le Mistral a pris en charge la totalité des débris repêchés par les moyens français, environ 300 pièces qui occupent un volume de 35 m3.
Le point sur les recherches sous-marines
Les moyens de recherche sous-marine, le SNA Emeraude, les navires Pourquoi Pas ?, Fairmount Expedition et Fairmount Glacier, équipés de systèmes hydrophones tractés mis en oeuvre par des militaires américains, poursuivent les recherches pour tenter de localiser les boîtes noires.
Depuis le début des recherches sous-marines, le 10 juin, des bruits, des signaux ont été captés à plusieurs reprises. A chaque fois, des moyens complémentaires investiguent la zone pour identifier la nature du signal. A ce jour, aucun des signaux captés ne s’est avéré être celui des boîtes noires. Le Bureau enquête analyse (BEA) coordonne la poursuite des recherches.