Santé : Lancement du Grenelle du téléphone portable et des antennes relais
Associations, élus, membres du gouvernement, opérateurs se retrouvent ce jeudi 23 avril au ministère de la Santé pour participer au lancement d’une table ronde sur le dossier des téléphones mobiles et des antennes, qui devrait essayer de répondre aux angoisses montantes de la population.
Cette table ronde, intitulée « radiofréquences, santé et environnement », veut « identifier d’éventuelles mesures complémentaires en matière de recherche, d’expertise scientifique, d’information du public, de règlementation ou d’engagements volontaires », selon le ministère de la Santé, qui est aux commandes.
Comme pour le Grenelle de l’environnement, y sont conviées toute une palette de gens concernés: membres du gouvernement -ministre de la santé, secrétaires d’Etat à l’Ecologie et à l’Economie numérique-, représentants d’organismes publics, élus, associations, syndicats… Et aussi les principaux opérateurs de téléphonie mobile et des fabricants d’appareils.
Côté personnalités qualifiées, il y aura deux sociologues et un juriste.
Cette première réunion plénière sera suivie par trois rencontres de groupes de travail au long du mois de mai, et une réunion de synthèse prévue à la fin du mois.
Jeudi, de 9h30 à 12h30, une cinquantaine de participants discuteront de la méthode à suivre, du calendrier des rencontres et de leurs « attentes », selon le ministère de la Santé.
Des associations ont dénoncé le « flou » de l’organisation, regrettant aussi l’absence des scientifiques qui devraient selon elles se prononcer sur l’incertitude qui ressort des études sur le sujet.
Mais « rien n’empêche qu’ils participent aux réunions techniques », dit-on au ministère.
Les ministre et secrétaires d’Etat tiendront un point de presse à 11h30 (au ministère) et les associations Agir pour l’environnement et Priartem à 11h (devant le ministère).
Avant d’entrer au ministère pour la réunion, les associations remettront leur pétition « TcherMobile » sur les risques du portable, qui a obtenu quelque 28.000 signatures.
AFP