Malakoff Médéric et Démos proposent des formations pour la prévention de la santé au travail
Malakoff Médéric s’associe à l’organisme de formation Démos pour offrir des solutions de formation sur la prévention santé au travail.
Le catalogue, à destination des dirigeants, managers et salariés, compile des stages de formations sur des sujets tels que la prévention des risques psycho-sociaux et le stress, les modes de vie ou la réglementation.
Le stress est un des maux les plus connus des salariés d’une entreprise. Et ce mal a un coût, à la fois pour l’entreprise et pour l’organisme de santé de groupe.
Très logiquement, Malakoff Médéric, assureur majeur de ce secteur, mise sur la prévention pour faire baisser la sinistralité de la santé au travail.
Le partenariat avec Démos, société de formation professionnelle qui forment 200 000 stagiaires par an, a donc pour but de sensibiliser tous les publics pour aboutir à des résultats concrets et rattraper un retard bien français sur ses voisins étrangers.
La volonté louable est également de sortir des classiques maladies professionnelles pour se pencher sur des maladies de l’entreprise qui s’expriment notamment par des troubles psychologiques.
L’enjeu de la santé au travail
« C’est une logique triple gagnant : le salarié, l’entreprise et l’assureur » ont un intérêt commun dans la démarche selon le délégué général du groupe de santé, Guillaume Sarkozy.
Les seuls chiffres disponibles d’une étude canadiennes avancent un coût de 17% de la masse salariale pour traiter la « non santé », c’est-à-dire les besoins de soins des salariés.
Ajoutés aux gains de productivités et un mieux-être général dans l’entreprise, le sujet a de quoi intéresser tous les niveaux hiérarchiques.
Le catalogue de formation axe donc ses offres sur la gestion du stress, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle ou encore sur les problématiques de nutrition et de mémoire.
Même si aucun chiffre n’est avancé pour le moment, 10 000 personnes touchées par an semble être une première prospection viable, surtout que les formations pourraient souscrire dans le cadre d’un droit individuel à la formation (DIF).
L’enjeu n’est pas de se substituer à la santé publique, qui pourrait même être associée dans le futur aux actions des deux partenaires.
Des effets sur les primes ?
Pour le moment, Malakoff Médéric se garde bien d’avancer la moindre « récompense » en terme de baisse des cotisations pour ses clients, mais l’éventualité est à l’étude, dans l’attente de premiers chiffres prouvant les effets bénéfiques sur les dépenses de santé des salariés. Tout au plus M. Sarkozy parle-t-il de « limitation de l’évolution des cotisations ».
L’action de prévention conjointe s’illustre par un site, www.sante-entreprise-malakoffmederic.com, qui réalise des diagnostics et donne un aperçu du catalogue de formation disponible.
Ouvertes à toutes les entreprises, les formations sont, pour Malakoff Médéric, « un outil de communication et un outil à la disposition de nos entreprises et de nos clients » reconnaît Anne-Sophie Godon, directrice de la Stratégie des partenariats de l’assureur.