Assurance-vie : Quelles sont les solutions pour bien diversifier son contrat avec le multisupport ?
L’assurance vie est en panne depuis le début de l’année. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance à la baisse : les taux de rendement des contrats en euros déclinent, ceux des unités de compte aussi la chute de la bourse, la réforme en cours de la fiscalité du patrimoine a généré beaucoup d’incertitudes, beaucoup d’épargnants puisent dans leur contrat d’assurance vie pour compléter leur retraite.
Il existe une solution, celle du contrat multisupport à condition, bien sûr, de respecter certaines règles.
François Leneveu, président du directoire d’Altaprofits, le multisupport «demeure un outil de gestion patrimoniale et financière unique, d’autant plus appréciable aujourd’hui que les plus-values des comptes titres ordinaires sont taxées au premier euro à 19 %». Ce n’est pas le cas de l’assurance-vie, dont les produits, tant qu’ils sont capitalisés au sein du contrat, échappent à l’impôt (sauf prélèvements sociaux sur les supports en euros).
Fonds en euros, sicav et FCP actions, obligataires, monétaires, fonds structurés, flexibles ou profilés, titres vifs… pratiquement tous les actifs financiers peuvent ainsi être souscrits et arbitrés à tout moment en franchise fiscale dans le cadre d’un multisupport, moyennant des frais de l’ordre de 0,5 % à 1 % du montant arbitré et un délai moyen de J + 3.
Seule réserve, ces actifs, détaillés sur une liste dressée par décret en Conseil d’Etat, doivent être négociés sur un marché reconnu et offrir une protection suffisante de l’épargne investie.