Selon une étude dirigée par BNP Paribas, l’assurance vie multisupport reste un placement d’avenir
A l’occasion du vingtième anniversaire du lancement du premier contrat multisupport créé par Cardif, les filiales assurance de personnes de BNP Paribas ont fait réaliser, sous la direction d’André Babeau, alors directeur du Centre de recherche sur l’épargne et le patrimoine (CREP), une étude qui retrace les grandes étapes du développement de l’assurance vie multisupport dans le monde, fait un état des lieux de l’offre actuelle et analyse les perspectives d’avenir.
Un sujet au coeur de l’activité de Cardif et Natio Vie
Cardif et Natio Vie ont commandité cette étude pour plusieurs raisons :
-Une légitimité historique
En lançant Triplan, premier contrat multisupport commercialisé par un réseau bancaire, en 1981, Cardif a fait figure de précurseur en France. Poursuivant dans cette voie, la compagnie est aujourd’hui un acteur incontournable du marché des multisupports avec près de 50% de sa collecte réalisée en unités de compte (UC). Ce positionnement stratégique est un point commun aux deux filiales assurance de personnes du groupe BNP Paribas puisque Natio Vie, qui a lancé en 1990 Natio Vie Multiplacements, a réalisé en 2001 44 % de sa collecte en UC alors que l’ensemble des bancassureurs (G11) se situait à 28%.
-Une conjoncture boursière 2001 qui a mis les multisupports sous les feux de la rampe
Après plusieurs années de performances remarquables qui ont permis à des millions de ménages d’accéder aux actions dans un environnement favorable et une année 2000 exceptionnelle, la tourmente financière de 2001 a vu les multisupports décriés au profit de placements plus sécuritaires. Il devenait donc tout particulièrement intéressant de s’interroger sur leur avenir.
Les principales conclusions de l’étude
-Un placement moderne qui démocratise l’accès des ménages aux actions.
Les multisupports ont introduit davantage de transparence dans la communication faite aux clients en conduisant les assureurs à expliciter les performances. De leur côté, les souscripteurs se sont familiarisés avec la gestion collective et ont accepté de prendre des risques dans l’espoir de gains plus élevés.
L’assurance vie multisupport constitue désormais un instrument d’épargne sur le long terme répondant aux divers besoins de la clientèle en matière de transmission de patrimoine, financement de projets immobiliers, constitution d’une retraite ou d’une épargne de précaution.
-Un développement mondial récent
Les multisupports ont vingt ans et connaissent un développement à grande échelle depuis cinq ans.
Les pays anglo-saxons furent les précurseurs, les Etats-Unis étant leader des ventes de multisupports devant le Royaume-Uni où les provisions en UC par habitant sont les plus élevées aujourd’hui.
-Une offre désormais riche et diversifiée
Aujourd’hui, l’offre en matière d’assurance vie multisupport, disponible via de nombreux canaux de distribution (bancassurance, conseillers indépendants, …), est extrêmement diversifiée. Le nombre de produits différents proposés au public dépasse largement la centaine.
-Des perspectives de développement encore prometteuses
Malgré le recul brutal de 2001 du fait de la conjoncture économique et financière, la collecte des multisupports devrait redémarrer très vite. Selon les prévisions du CREP, en tablant sur une hausse du CAC 40 de 9% en 2002 et 7% en moyenne annuelle les deux années suivantes, on s’achemine vers une collecte de primes en UC à l’horizon 2004 proche de celle de l’année 2000. La part des encours de provisions en UC dans le patrimoine financier des ménages devrait alors frôler les 10% à cette date (contre 6,6% en 2001), le poids total de l’assurance vie dépassant alors 35% du patrimoine financier des ménages.