Auto : L’indemnisation des voitures brûlées
Se faire incendier sa voiture volontairement par un inconnu relève du vandalisme. Attention, au titre de violences urbaines, un assuré en formule au tiers ne sera pas remboursé par son assureur.
Transformer les voitures, au même titre que les deux-roues, en véritables brasiers en périodes de fête a toujours été monnaie courante en France. Une forme de vandalisme brutale qui conduit les assurés touchés à ne retrouver de leur véhicule que de la tôle calcinée.
Attention, toutes les formules d’assurance ne couvrent pas ce dommage.
Quelle couverture ?
Si les assurés tous risques pourront bénéficier d’une indemnisation, pour le grand désarroi de ceux en formule au tiers, les voitures brûlées ne sont pas prises en charge par leur contrat d’assurance. Pire encore, les frais d’enlèvement pour évacuer le véhicule de sa funeste place reviennent totalement à leur charge.
La Commission d’indemnisation des victimes d’infractions
Pour ces assurés lésés, une alternative subsiste : se tourner vers le fonds national géré par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions. Il suffit alors de constituer un dossier en y joignant toutes les pièces justificatives nécessaire (carte grise du véhicule, carte verte, factures d’achat et procès verbal du préjudice…)
Certains critères sont à respecter toutefois pour y prétendre :
– Que la voiture ait été en règle (immatriculée, assurée + contrôle technique à jour)
– Que la voiture ait été réellement incendiée et non pas simplement dégradée
– Qu’aucune assurance n’ait pu intervenir dans un quelconque processus de remboursement
– Que l’assuré ne dispose pas de ressources supérieures à 2.050 euros
Quelle indemnisation pour la voiture ?
Pour les assurés tous risque, l’indemnisation de la voiture s’appliquera selon la côte Argus et le coefficient de vétusté du véhicule.
Pour les assurés au tiers satisfaisant tous les critères de la Commission, le véhicule sera également indemnisée selon la côte Argus, environ 4.000 euros.