Comment est-on prise en charge pour une IVG ?
Toute femme est libre de pratiquer l’interruption volontaire de grossesse ou IVG si elle le souhaite. Une intervention prise en charge par l’Assurance maladie notamment pour les mineures, qui peuvent en cas d’impératif la réaliser sans le consentement des parents.
La femme est libre d’interrompre volontairement une grossesse en vertu du principe du droit à disposer de son corps. Elle est seule décisionnaire, même si elle mineure. Certaines démarches sont néanmoins à respecter avant et après l’intervention notamment en termes de délais, réduisant la souplesse de manœuvre. Il est aussi important de savoir que bien que l’IVG soit légale, les médecins sont libres de la pratiquer ou non, ce qui restreint encore l’accès à cette intervention, notamment hors des grandes villes. Dans tous les cas, il est donc important de réagir au plus vite.
Le délai légal pour avorter est fixé en France à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines après le premier jour des dernières règles. Pour les jeunes filles mineures, il n’est pas obligatoire de bénéficier de l’accord parental. Un adulte doit cependant l’accompagner.
Méthodes d’interruption
Tout d’abord il existe deux méthodes afin d’interrompre une grossesse. La méthode chirurgicale, pratiquée en établissement de santé (entre 250 et 450€), nécessite une hospitalisation pendant au moins 12 heures. Sous anesthésie locale ou générale elle se pratique généralement par aspiration. La méthode médicamenteuse se pratique à partir de deux prises de médicaments et peut être réalisée dans un cabinet médical (190€), en établissement de santé public (257€) ou privé (à partir de 260€) ou dans un centre de planning familial. Les prix sont à titre indicatif.
Déroulement
Le suivi comprend 2 entretiens médicaux et un entretien psycho-social puis une visite de contrôle après l’intervention. Des délais sont à respecter, il est donc nécessaire de prendre rendez-vous le plus tôt possible. La première consultation à vocation d’information au sujet de la réglementation, des risques et méthodes pratiquées. L’entretien psycho-social est destiné à assister et conseiller la femme enceinte. Facultatif pour les femmes majeures, il est en revanche obligatoire pour les mineures et doit toujours intervenir au plus tard dans les 48h avant l’IVG afin de laisser un temps de réflexion. La deuxième consultation, au cours de laquelle la patiente donne remet au médecin la confirmation écrite de sa demande, doit avoir lieu au plus tôt 7 jours après la première mais peut néanmoins être réduit si le délai de 12 semaines de grossesse risque d’être dépassé. La visite de contrôle se déroule entre le 14e et le 21e jour après l’IVG.
Remboursement
Lorsqu’elle est pratiquée en établissement hospitalier, l’IVG chirurgicale est prise en charge à 80% par l’assurance maladie.
L’IVG médicamenteuse, pratiquée chez un médecin ou en consultation externe dans un établissement hospitalier est prise en charge à 70%.
Certaines assurances complémentaires ou mutuelles prennent en charge la différence. A défaut, c’est à la patiente de régler la différence.
Pour les bénéficiaires de la CMU, l’intervention est prise en charge à 100%.
Mineure sans le consentement des parents
Les mineures qui ne souhaitent pas demander le consentement de leurs parents sont prises en charge à 100%. Aucune avance des frais n’est même demandée pour les consultations, médicales ou sociales. Les éventuels documents remis pour le remboursement de praticiens sont établis de manière anonyme.
Femmes résidant en France depuis moins de 3 mois
Les femmes en situation irrégulière peuvent bénéficier d’une aide médicale de l’Etat. Le plus simple est de se tourner vers l’assistance sociale de l’hôpital.
Que faire pour obtenir la CMU de base ?
un commentaire sur “Comment est-on prise en charge pour une IVG ?”
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Moi j’aime bien celle-le0.Je n’ai jamais avorte9, mais je ne vais pas bien en ce nmmeot…C’est pas grave, c’est la vie.Je choiadsis d’avoir le choix, de laisadser le choix e0 ma fille, e0 mon fils.Delphine