Prise en charge de la réduction mammaire par la mutuelle
De plus en plus fréquente, la réduction mammaire peut être remboursée par l’Assurance maladie lorsqu’elle est utilisée en guise de correction d’un handicap. Attention cependant, les dépassements d’honoraires sont monnaies courantes et seule une mutuelle peut les prendre en charge.
Lorsqu’un chirurgien intervient sur un cas de réduction mammaire, il s’agit généralement de patientes présentant des hypertrophies (surdéveloppement) au niveau des seins.
Une hypertrophie mammaire, plus de 400 cm3 de volume de sein, est un véritable handicap qui a terme peut être nuisible et entrainer d’importants problèmes de dos.
Au delà de 600cm3 de volume de sein, l’hypertrophie est considérée comme pathologique et dangereuse pour la santé.
Qui peut bénéficier d’une réduction mammaire ?
Toutes femmes, ou jeunes femmes, de plus de 16 ans démontrant une hypertrophie mammaire peut bénéficier d’une réduction prise en charge par l’Assurance maladie.
Les tarifs
Entre 2 500 et 5 000 euros pour l’opération classique.
Les dépassements d’honoraires peuvent se chiffrer en l’occurrence entre 1 500 et 3 000 euros.
Prise en charge
Par l’Assurance maladie
La réduction mammaire a but curatif est totalement remboursée par la Sécurité sociale après entente préalable, nécessitant ainsi l’accord du médecin conseil. Ce dernier doit vérifier l’existence de douleurs dorsales importantes.
Afin que l’opération soit prise en charge, le chirurgien doit retirer un minimum de 300 g par sein.
Par la mutuelle
Une fois que l’Assurance maladie a pris en charge la réduction mammaire selon les tarifs en vigueur, quelques dépassements d’honoraires restent à acquitter. La mutuelle peut alors les prendre en charge, sous réserve cependant de l’option de protection choisi.
Il est important de s’entretenir au préalable avec le chirurgien afin qu’il puisse éclairer la patiente et lui délivrer une estimation de ses futurs dépassements. Ainsi, cette dernière peut vérifier avec sa mutuelle si elle couvre les frais selon les fameux 200%, 300%, 400% ou frais réels indiqués dans son contrat.