Entreprises : S’assurer contre les risques météo
Une mauvaise météo peut avoir une lourde incidence sur la production et les ventes d’une entreprise. Afin de palier toute perte financière, il est possible de souscrire une assurance contre les risques météo.
Selon plusieurs études, 70% des secteurs activités seraient fortement impactés par les risques météorologiques: énergie, grande distribution, tourisme, boissons, textile, transports, loisirs, ou agriculture. Effectivement, un distributeur de gaz dans le but de se chauffer vendra moins lors d’un hiver moins rude, il en sera de même pour une entreprise de glaces au cours d’un été frais et pluvieux.
Ainsi, le climat peut ralentir considérablement le chiffre d’affaire d’une société à une période où il aurait du atteindre son paroxysme. Entendons bien là les risques météorologiques au sens de la pluie, de l’ensoleillement, des baisses ou hausses de températures, du vent et non pas des catastrophes naturelles, tempêtes ou violents orages.
Pour prévenir et planifier ces pertes financières, il est possible de souscrire une assurance contre les risques météo. Elle permet de contrecarrer le déséquilibrage du porte feuille d’une entreprise et de ses résultats afin que ces derniers ne s’abaissent jamais en dessous d’un seuil désiré.
Fonctionnement
L’assurance contre les risques météo ne fonctionne pas comme une assurance classique. La couverture doit obligatoirement être définie au cas par cas.
Dans un premier temps, la compagnie d’assurance évalue la vulnérabilité de l’entreprise face aux changements de climat. La société choisit ensuite plusieurs paramètres :
– Chiffre d’affaire à maintenir
– Zone(s) géographique(s) à couvrir
– Indicateurs de déclenchement de l’indemnité (température à un certain degré, vitesse des vents, tombées de pluie…), dit aussi l’indice
La couverture propre à l’entreprise peut ensuite être élaborée.
Indemnisation
L’assurance contre les risques météo permet de maintenir l’entreprise à un certain niveau de revenus. Ainsi, si le palier désiré est à 100%, sur une année où le chiffre d’affaire sera à 97%, soit 3% de baisse, la compagnie d’assurance comblera ce manque à gagner.
Par contre, si l’inverse se produit et que le chiffre d’affaire est à 103%, il reviendra à l’entreprise de verser les 3% de plus à la compagnie d’assurance.