Que faire après le sinistre d’une culture dû à la grêle ?
La grêle peut engendrer de lourdes pertes pour les exploitants. Pour ceux qui ont assuré leurs cultures, certaines démarches sont à respecter afin d’être indemnisé.
La grêle peut engendrer de lourdes pertes pour les exploitants. Pour ceux qui ont assuré leurs cultures, certaines démarches sont à respecter afin d’être indemnisé.
Que faire
– Informer son assureur dans les quatre jours ouvrés ;
– par lettre recommandée, l’accusé-réception faisant foi de la date ;
– indiquer la nature de la ou des culture(s) sinistrée(s) et assurée(s) ;
– ne pas toucher aux récoltes.
Conditions
Les exploitants qui n’auraient pas souscrits d’assurance grêle, ou dont les dommages causés par la grêle ne sont pas garantis dans le contrat multirisques de sa culture, ne se verront pas couverts.
Conseil
Si la culture est mûre et doit être récoltée d’urgence avant le passage de l’expert, l’assureur doit être prévenu et des zones témoins laissées, afin que les dégâts puissent être constatés.
Exceptions
Franchise
Une franchise, qui s’élève généralement entre 5 et 20% de la valeur assurée, est appliquée sur les indemnisations de l’assurances grêle.
Délais
L’assurance grêle prend généralement effet quatre jours après sa souscription, en fonction des garanties.
La garantie n’est pas valable tout au long de l’année civile : elle début généralement le 1er mars et prend fin dès la récolte. Pour les cultures fruitières, elle débute après la nouaison.
– Voir aussi : Qu’est-ce que l’assurance grêle pour les cultures ?