Chute sur une plaque de verglas, qui me couvre ?
En hiver, les chutes sont très fréquentes. Plaque de verglas, neige ou encore tas de feuilles mortes rendent le terrain glissant. Les conséquences de ces petits accidents ne sont pas toujours sans conséquences, Floréal Sanchez, chargé de mission au pôle IARD de la Macif, vous éclaire sur les bons gestes à avoir.
Avec le grand froid arrivent aussi les gelées, la neige, les feuilles mortes et le verglas. Les accidents bêtes sont vite arrivés. Difficiles de les éviter surtout quand ils ont pour origine une certaine malchance.
Vous glissez sur une plaque de verglas, vous vous faites mal… Quelle assurance ou garantie s’active pour vous protéger financièrement ? Floréal Sanchez, chargé de mission au pôle IARD de la Macif, vous explique la marche à suivre.
En cas de chute, avec des conséquences physiques, “la première chose est d’effectuer la déclaration auprès des organismes sociaux (sécurité sociale, mutualité sociale agricole) et ensuite de contacter rapidement mon assureur”, conseille M. Sanchez.
Décès ou invalidité
Dans un premier temps ce sont l’Assurance maladie et les mutuelles qui prendront en charge les soins. “La garantie accidents de la vie (GAV) intervient après tout le reste. Attention cette garantie n’est pas une garantie principale. Elle intervient en cas de décès ou bien en cas d’incapacité totale ou partielle, elle peut venir compléter votre mutuelle.”
Pour que votre dossier soit traité rapidement, gardez toutes les attestations délivrées par l’hôpital, l’assureur vous les demandera. “Donnez le maximum d’éléments à votre assureur. S’il y a des témoins votre assureur voudra peut être les interroger.“
Une rente ou un capital
En cas d’invalidité ou de décès, l’expert explique que “la garantie accidents de la vie donne droit à l’assuré ou aux ayants droit à une rente ou un capital. Selon le contrat, d’autres garanties viennent s’ajouter à la GAV. Certains contrats proposent une indemnité obsèques ou encore une rente éducation pour les enfants par exemple.“
“Attention, l’assuré doit prendre en compte que s’il y a des séquelles, la garantie n’interviendra qu’à partir du moment où l’état de l’assuré sera dit « consolidé », c’est à dire que son état sera reconnu médicalement stabilisé.“, prévient Floréal Sanchez.