Assurance-vie : Quel établissement choisir ?
La souscription d’une assurance-vie doit se faire auprès de l’acteur le mieux adapté à la situation de l’assuré. Entre institution bancaires, compagnies d’assurance, courtiers ou associations d’épargnants, quel établissement choisir ?
En matière d’assurance-vie, plusieurs interlocuteurs existent : la banque, la compagnie d’assurance, le courtier ou l’association d’épargnants.
La banque
Les institutions bancaires se distinguent comme étant les interlocuteurs privilégiés des épargnants. Pourquoi? Car ils sont à leur contact de façon régulière et peuvent ainsi promouvoir la souscription d’une assurance-vie au même titre que tout autre produit d’épargne.
L’attrait qui réside dans le fait de choisir sa banque est donc irrémédiablement la notion de proximité. Une proximité à laquelle se joint le développement de marques de confiance car il suffit de se rendre en quelques minutes auprès de son conseiller pour être rassuré et bénéficier de ses conseils avisés.
La compagnie d’assurance
Les compagnies d’assurance et les mutuelles proposent des contrats d’assurance-vie portant leurs propres marques. Si elles pourraient manquer de crédibilité quant à la gestion patrimoniale d’un contrat d’épargne, compétence qui sort à première vue de leur champs d’action habituel, cela ne doit rien amputer à leur efficacité.
Il sera cependant conseillé de bien étudier les clauses comprises dans le contrat et de vérifier que le conseiller désigné soit apte et compétent à répondre à toutes les questions et problématiques posées par l’épargnant.
Le courtier
Tel que d’accoutumée, le courtier ne représente aucune société d’assurance-vie spécifique. Son rôle étant de proposer à l’épargnant selon son profil et ses attentes un panel de compagnies dont les solutions correspondront à ses besoins. Son offre se révèle donc plus large mais sera plus adaptée à un type de clientèle.
L’association d’épargnants
Il existe à ce jour une dizaine d’associations d’épargnants dans l’hexagone. Leur but étant de souscrire des contrats d’assurance-vie de groupe. L’intérêt étant d’acquérir plus de poids afin de pouvoir directement négocier les clauses et conditions avec la compagnie d’assurance.
A noter que si l’association vient à disparaître, le contrat continue tout de même de plein droit avec la compagnie.
Le désavantage des associations d’épargnants pourrait porter sur le manque d’implication personnelle de ses participants. Le contrat étant souscrit en groupe, l’association peut le modifier sans l’aval de ses adhérents. Il revient à ses derniers de se tenir informer de l’état de leur épargne.