La gestion sous mandat d’un contrat d’assurance-vie
Dans un contrat d’assurance-vie, un mandat de gestion (appelé aussi « mandat d’arbitrage » ou « gestion pilotée ») peut être proposé au souscripteur. C’est alors une société indépendante qui s’occupe de la gestion du contrat.
Fonctionnement
A la souscription de votre contrat d’assurance-vie, la gestion sous mandat consiste :
– à déterminer à l’avance votre niveau d’exposition au risque ;
– à signer un mandat par lequel vous abandonnez la gestion de votre contrat à un gérant mandaté (une société indépendante de votre compagnie d’assurance).
Le gérant s’occupe ensuite de tout :
– choix des supports sur lesquels les primes sont placées ;
– réalisation des arbitrages entre les différents OPCVM ;
En règle générale, trois ou quatre profils de gestion plus ou moins risqués vous sont alors proposés avec une sélection de supports financiers correspondant.
Il est possible à tout moment et sans frais de modifier votre mandat de gestion ou même de l’abandonner pour reprendre une gestion directe de votre contrat.
Avantages
La gestion sous mandat permet :
– d’investir sur un plus grand nombre de supports financiers ;
– une gestion de contrat plus créative (la répartition de l’épargne entre les différents supports du contrat évolue en permanence) ;
– d’obtenir une meilleure information (le gérant vous informe de l’évolution du contrat, des différents arbitrages et vous recevez régulièrement des avis d’opérations à chaque transaction).
Inconvénients
Malgré de nombreux avantages, le mandat de gestion :
– n’est en aucun cas une garantie de performance optimale ;
– n’est pas une gestion individualisée ou dédiée (même si elle est plus fine). Les orientations et les performances des contrats sont les mêmes pour tous les clients d’assurance-vie qui ont choisi le même mode de gestion ;
– les frais du contrat sont plus élevés (frais d’entrée ou frais de gestion, ou encore frais de rémunération du gérant) ;
Bon à savoir
Selon les contrats, les frais de rémunération du gérant peuvent être calculés de deux façons :
– proportionnellement au montant des sommes investies
– soit en fonction des résultats réalisés par ce dernier (la rémunération n’intervient alors que si des plus-values ou des performances supérieures à un indice défini au préalable sont enregistrées).