Allianz : l’assureur qui ne connait pas la crise. Un T3 2007 rassurant avec un résultat net de 7.3 Mds€ sur 9 mois
Le bénéfice net de l’assureur allemand a augmenté de 20,7% à 1,92 milliard d’euros au troisième trimestre, en dépit des performances plus négatives de Dresdner Bank, la filiale bancaire d’Allianz, durement touchée par la crise du “subprime”.
Sur neuf mois, le bénéfice net du groupe financier a progressé de 29,2%, à 7,3 milliards d’euros et il a réalisé un chiffre d’affaires de 23 milliards d’euros. Le bénéfice opérationnel a atteint 2,60 milliards d’euros au troisième trimestre, dopé par la bonne tenue des activités Vie et Santé, dont le bénéfice opérationnel a augmenté de 41,5% à 873 millions d’euros. Le groupe s’est également réjoui du dynamisme des marchés émergents d’Europe de l’Est, d’Asie et même de certains pays européens, comme la France et l’Italie, qui ont présenté de forts taux de croissance.
Le revenu net de la branche d’assurance IARD a augmenté de 57% à 1,71 milliard d’euros. En revanche, son résultat d’exploitation s’est replié de 14%, à 1,49 milliard d’euros, en raison de la hausse des remboursements consécutifs aux inondations au Royaume-Uni cet été.
En dépit des turbulences qu’à connu le marché, Dresdner Bank a dégagé un bénéfice opérationnel de 87 millions d’euros, en baisse de 78% par rapport au troisième trimestre 2006. Largement touchée par la crise du “subprime”, Dresdner a accusé un déficit de trading de 196 millions d’euros sur la période. Le propriétaire de la banque estime à 575 millions d’euros, l’impact de la crise sur Dresdner.
Selon Allianz, lui-même, le groupe pourrait faire face à de nouvelles réévaluations ce trimestre, mais d’un montant inférieur aux dépréciations enregistrées ces trois derniers mois.
De l’avis d’Helmut Perlet, PDG d’Allianz SE, “en dépit des difficultés du marché, le groupe est dans une bonne position”. Il a réitéré ses objectifs pour 2007, estimant qu’Allianz pourrait compter sur une hausse de 14% de son bénéfice net annuel à 8 milliards d’euros et un bénéfice opérationnel de 11 milliards, même s’il reste conscient que les investisseurs estiment que le groupe n’atteindra pas ses objectifs annuels.