Axa publie un chiffre d’affaires en recul au 1er trimestre 2009
L’assureur français Axa a réalisé un chiffre d’affaires en légère baisse de 1,7% au 1er trimestre, affecté par une baisse des ventes en assurance vie et des actifs sous gestion dans un environnement de marché qui reste très défavorable, selon un communiqué publié jeudi.
Le chiffre d’affaires global est en baisse de 1,7% (5% à données comparables), à 27,6 milliards d’euros. La principale activité, “vie, épargne, retraite”, affiche un recul de 2,5%, à 16,453 milliards. Le volume des affaires nouvelles est en baisse de 18%, mais la collecte nette est positive (+3,3 milliards d’euros) en raison d’une “meilleure rétention des clients”, selon le communiqué.
La diminution des ventes en épargne individuelle est la plus marquée aux Etats-Unis, en Australie, au Royaume-Uni et en Belgique. A l’inverse, en France, la branche collective (épargne retraite et prévoyance) se porte très bien, compensant en partie la baisse de la branche individuelle.
La gestion d’actifs enregistre la plus forte baisse (28%, à 762 millions d’euros), en raison de moindres commissions, principalement dues à une baisse des actifs moyens sous gestion. La décollecte nette s’élève à -17,4 milliards d’euros. Les actifs sous gestion (787 milliards d’euros) ont diminué de 29 milliards en trois mois.
En dommages, le chiffre d’affaires s’inscrit en revanche en hausse de 2,6% (9,1 milliards d’euros).
“Comme attendu, notre ratio de solvabilité résiste bien dans cet environnement turbulent et nous permettra d’absorber d’éventuels autres chocs de marché”, assure Henri de Castries, le président du directoire d’Axa, cité par le communiqué.
Axa avait subi en 2008 une baisse de 83% de son bénéfice, après une perte significative au deuxième semestre. A fin 2008, son ratio de solvabilité (capital disponible rapporté au capital requis) était tombé à 127%.
L’agence Fitch a dégradé la note de l’assureur et Standard and Poor’s a révisé sa perspective, pointant la moindre solvabilité du groupe, mais le groupe affirme qu’il n’a pas besoin d’une augmentation de capital.
AFP