Bernard Spitz, président de la FFSA, livre son point de vue sur la crise financière
Bernard Spitz, président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) revient dans le cadre d’une interview pour La revue Rsiques, sur la positon du secteur dans le contexte de crise actuelle. Il revient notamment sur le rôle de l’assurance mais aussi sur les évolutions possibles en matière de règlementation.
Risques : En quoi l’assurance est-elle concernée par la crise financière ?
Bernard Spitz : Il y a deux façons de répondre à cette question : en la regardant par le grand bout ou par le petit bout de la lorgnette.
Par le grand bout, d’abord : l’assurance est un secteur qui irrigue l’ensemble des secteurs économiques et qui concerne la quasi-totalité de nos concitoyens. Cela tient à sa spécificité de gestionnaire du risque : c’est elle qui apporte les réponses permettant aux individus d’entreprendre des projets personnels et aux entreprises d’investir dans de nouvelles activités. Par conséquent, lorsque les uns et les autres sont confrontés à la plus grande secousse économique des dernières décennies, il va de soi que l’assurance est concernée. Parce qu’en des temps incertains qui sont liés non seulement à la crise financière, mais aussi à l’état géopolitique du monde et à un certain degré de tension dans la société, le risque prend des formes nouvelles et persistantes.
Certains avaient entrepris depuis des années de gommer cette réalité du risque – dans la législation, au nom du principe de précaution, comme dans la communauté des investisseurs qui s’est illusionnée sur la capacité des marchés à dégager durablement des taux de rentabilité de 20 %. Le risque est de retour et, pour l’avoir oublié, certains le payent au prix fort.
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