Antoine Bernheim, l’actuel président de Generali ne se représentera pas mais laisse la porte ouverte
Le président de Generali, numéro un de l’assurance en Italie, le Français Antoine Bernheim (84 ans), a annoncé vendredi qu’il ne se représenterait pas pour être président en 2010 tout en laissant la porte ouverte à un nouveau mandat si les actionnaires le souhaitent.
“Je n’ai rien demandé en 2002”, année où il est redevenu président après l’avoir déjà été de 1995 à 1999, “et je ne m’étais pas représenté en 2007, même si j’ai été élu, et je ne représenterai pas ma candidature en 2010”, a déclaré M. Bernheim, cité par les agences Ansa et Radiocor, lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe qui se tient à Trieste (nord-est).
Ces propos ont été confirmés par un porte-parole du groupe. Le mandat de trois ans de M. Bernheim arrivera à échéance en avril 2010. Mais dans un entretien au quotidien de Trieste le Piccolo, M. Bernheim laisse toutefois la porte ouverte à un nouveau mandat. “Si la santé me le permet et si les actionnaires me le demandent, je pourrais m’infliger cette douce violence”, déclare-t-il.
Par ailleurs, M. Bernheim a indiqué que les primes engrangées par le groupe au premier trimestre avaient dépassé 11,5 milliards d’euros au niveau de l’assurance vie et 6 milliards au niveau de l’assurance dommages et étaient donc restées “stables” par rapport à la même période de l’année 2008.
Le groupe devrait rester dans le vert au cours des trois premiers mois de l’année malgré d’importantes dépréciations de la valeur des titres contenus dans son portefeuille, a indiqué de son côté le directeur général Giovanni Perissinotto.
L’assureur doit publier ses résultats pour le premier trimestre le 13 mai. Generali était passé dans le rouge au quatrième trimestre 2008, accusant une perte d’environ 800 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année, son bénéfice net avait chuté à 861 millions d’euros contre un profit de 2,92 milliards d’euros en 2007.