Crise Financière : la MAIF met en avant ses bases solides issues de ses racines mutualistes
La crise financière remet au goût du jour les mutuelles. Être une mutuelle est même devenu tendance. la Maif rappelle à travers une campagne de communication (TV et web) que son fonctionnement mutualiste, garant de son indépendance financière, lui assure des bases solides…
Mutuelle de l’économie sociale, la MAIF, contrairement aux sociétés de capitaux, n’a pas d’actionnaires à rémunérer. Les turbulences boursières l’affectent donc dans une moindre mesure. La crise, toutefois, la concerne en tant qu’assureur. Le secteur de l’assurance est un gros investisseur : pour couvrir le paiement des sinistres à venir, il lui faut placer à long terme des sommes considérables, issues notamment des cotisations versées par les sociétaires. La MAIF gère des placements qui, tout comme ceux de l’ensemble de ses concurrents, sont exposés aux crises des marchés financiers. En revanche, c’est la gestion prudentielle de ses actifs qui en limite les incontournables impacts.
La MAIF privilégie en effet la sécurité due à ses sociétaires. Ses engagements sont en majeure partie orientés sur le long terme, avec une part prépondérante de placements obligataires (environ 80 % du total, pour le Groupe), émis principalement par l’État français ou des États européens.
De la même façon, le taux de rendement des placements de Parnasse-MAIF, filiale d’assurance Vie de la MAIF, sera certes touché par la crise. Pour autant, cela ne remettra pas en cause la capacité de la société à servir à ses sociétaires des taux de rémunération des contrats d’épargne assurance vie (Nouveau Cap et Libre Cap) satisfaisants dans un tel contexte.
Le Conseil d’Administration de Parnasse-MAIF dispose d’ailleurs, si besoin, de marges de manœuvre (comme la provision pour participation aux bénéfices) pour agir sur les taux.
Si ces taux de rendement peuvent être concernés par les incidences de la crise, la solidité même des placements de Parnasse-MAIF et donc la sécurité de l’épargne confiée ne sont pas en jeu. La filiale d’assurance vie conserve ainsi sa pleine capacité à faire face à l’intégralité de ses engagements.