Edito : Chacun cherche sa mutuelle…
Les temps changent. Les restaurateurs et les routiers ont montré à quel point l’assurance et surtout les « mutuelles santé » pouvaient avoir de l’importance.
Tour à tour, ils ont réclamé – et très facilement obtenu – une couverture santé complémentaire qui serait négociée au niveau de la convention collective.
Il faut dire que la mutuelle santé a cet avantage de faire plaisir à tout le monde : couverture à moitié prix pour les salariés et leurs familles, exonération de charges sociales pour l’entreprise, entrée d’argent grâce à une taxe sur les organismes pour le gouvernement… sauf que les dépenses de santé, elles, restent orientées à la hausse, tout comme d’ailleurs les tarifs des contrats d’assurances santé, individuels ou collectifs.
Il faut aussi compter avec la qualité du praticien. La semaine passée, un seul homme a, à lui seul, déclenché des sueurs froides chez bon nombre d’assureurs. Il s’agit bien sûr de Johnny Halliday idole des plus trop jeunes français, impliqué dans une tournée qui aura déjà dû survivre à ses ennuis de santé, à la grippe A et à cette nouvelle mésaventure… Ses assureurs vont peut-être trouver un responsable vers qui se tourner : le neurochirurgien qui l’a opéré le 26 novembre. Enfin, ce sont ses assureurs qui s’occuperont de le défendre.
Et tout cela nous ramène à deux points d’actualité. D’un côté, la grève des obstétriciens qui mettait en avant le fait que les couvertures d’assurances n’étaient pas infinies et pouvaient les laisser face à des indemnisations à verser sans aucune aide, longtemps après l’acte pratiqué. Mais également à la couverture santé de Johnny. A-t-il une bonne mutuelle ? Existe-t-il, dans la convention collective des « Légendes du Rock », un accord de branche permettant à Johnny et sa famille d’être correctement remboursés pour des soins multiples prodigués en dépassements d’honoraires un peu partout dans le monde ? Si ce n’est pas le cas, il faudra y penser…