Étude de l’OCIRP : le deuil, la société et les Français
En France, le mois de novembre est traditionnellement consacré au souvenir. Celui-ci s’exprime personnellement et socialement par le biais des cérémonies durant lesquelles les liens familiaux et sociaux sont exacerbés. Mais la nécessité de rendre mémoire aux disparus s’exerce toute l’année. L’OCIRP en est témoin depuis 40 ans déjà.
« Au cœur de la famille », l’’OCIRP se positionne comme un interlocuteur essentiel lorsque celle-ci rencontre des difficultés ou des accidents graves de la vie. Pour en savoir plus, l’OCIRP et Viavoice ont interrogé les Français. Trois chiffres témoins de société sont révélés aujourd’hui en avant-première d’un dossier présenté à la fin du mois.
32 % des Français considèrent encore la perte du conjoint comme un sujet tabou
Il est important de souligner qu’il y a un accord des Français sur cette opinion, toutes générations, catégories socioprofessionnelles et âges confondus. Cependant, 66 % ne sont pas d’accord, et considèrent que ce n’est pas le cas, avec parmi eux les 45-54 ans (71 %), les commerçants-artisans (83 %) et les employés (71 %).
88 % des Français sont sensibles à la situation de veuvage
Devenir veuf ou veuve à moins de 50 ans est un accident de la vie pour la quasi-totalité des Français. Ce pourcentage de sensibilité à la notion actuelle du veuvage s’élève à 93 % chez les cadres et 81 % chez les employés.
74 % des jeunes considèrent le deuil comme un phénomène intime
Actuellement, le deuil est considéré comme de l’ordre de l’intime pour 65 % des Français. Ce chiffre est cependant de 70 % pour les 55-64 ans.
L’OCIRP possède une longue expérience de ces thèmes à la fois humains, sociaux et économiques. Très prochainement, il dévoilera deux études, réalisées auprès des Français et des salariés. Ces études révèleront quels sont les problèmes les plus fréquents qui surviennent au moment du veuvage, quelles sont les difficultés accrues du veuvage précoce et enfin quels sont les dispositifs qui peuvent être proposés par les entreprises en cas de décès d’un de leurs salariés.