Opération de Johnny Hallyday : la responsabilité du chirurgien français en jeu
Après avoir été suspendu à l’évolution de l’état de santé de Johnny Hallyday, le réveil du rocker a rassuré sa famille et les fans. Se pose désormais la question de la responsabilité du Dr Stéphane Delajoux, le chirurgien qui a opéré Johnny d’une hernie discale le 26 novembre dernier à Paris.
Jean-Claude Camus, producteur de Johnny Hallyday, et la famille du chanteur envisageaient ce vendredi la possibilité d’engager une procédure judiciaire à l’encontre du chirurgien français qui s’est chargé de l’opération de la star le 26 novembre dernier.
Pour mémoire, Johnny avait été opéré pour une hernie discale à la clinique internationale du Parc Monceau à Paris par le chirurgien Stéphane Delajoux. Sorti de l’hôpital dès le lendemain de l’intervention, le rocker avait alors décidé de prendre l’avion quelques jours plus tard direction Los Angeles. Souffrant de douleurs dorsales intenses, Johnny a tout de suite été conduit à l’hôpital Cedars-Sinaï de la cité des Anges. Selon Jean-Claude Camus, les médecins américains auraient déclaré que « l’opération subie par Johnny avait été un massacre, qu’il y avait des séquelles de l’opération (faite à Paris), des choses qui n’étaient pas du tout normales. »
Dès lors la responsabilité du chirurgien français est mise en cause. Contactée par nos soins, la clinique internationale du Parc Monceau explique que « les médecins qui travaillent pour [leur] établissement sont des libéraux, et non du personnel de la clinique. Ils contractent chacun leur propre assurance en responsabilité civile professionnelle pour se couvrir contre ce genre de risques. » Stéphane Delajoux ne fait pas exception à la règle.
L’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) protège les médecins à l’occasion des actions en responsabilité qu’un patient pourrait intenter à leur encontre, et mettant en cause des soins qu’ils réalisent dans le cadre de ses fonctions, apprend-on de la Mutuelle d’assurances du corps de santé français (MACSF) spécialisée dans ces questions.
Concrètement, la RCP couvre le médecin concerné contre les éventuelles conséquences financières consécutives à une condamnation au civil. L’assureur prend en charge l’indemnisation allouée aux victimes au titre jusqu’à un certain montant prévu au contrat. Les assurés peuvent également bénéficier de l’assurance protection juridique qui couvre notamment les frais d’avocat induits par une procédure judiciaire.