Reportage : Les assurés paieront-ils plus cher leur protection contre les catastrophes naturelles ?
Lors de la dernière décennie, de violents évènements climatiques ont ébranlé l’hexagone, dévastant aussi bien des maisons, que des immeubles, des commerces ou encore des véhicules…
La création du régime catastrophe naturelle, impulsé par l’État français en 1982, a permis de donner naissance à un système jusqu’alors jugé inassurable. En raison notamment de son impact majeur et de son coût important. Désormais, quiconque subit le préjudice d’une catastrophe naturelle, reconnue comme telle par arrêté préfectoral, peut prétendre à une indemnisation en guise de réparation des dommages occasionnés.
Ce régime puise ses racines au sein de l’État, qui couvre à travers la CCR, caisse centrale de réassurance les évènements exceptionnels, mais également au sein des assureurs. Un partenariat entre privé et public, garant de la solidarité envers chaque Français. Un système qui n’est cependant pas gratuit et conduit à une extension obligatoire sur les contrats d’assurance concernés. Les assurés doivent ainsi s’acquitter d’une surprime. Identique pour chacun.
Jugé perfectible, le régime est sujet à discussions depuis quelques années. Des axes de réflexion ont été engagés entre les pouvoirs publics, les assureurs, les collectivités locales et régionales ainsi que les associations de consommateurs. Des propositions de lois ont été élaborées en vue d’une future réforme qui risque de couter à l’avenir plus cher aux assurés.