Apéro géant à Paris : nouvelle mise en garde de la PP sur Facebook quant à la responsabilité des organisateurs
La préfecture de police de Paris (PP) a de nouveau mis en garde sur Facebook les organisateurs et les personnes relayant un “apéro” géant prévu le dimanche 23 mai au Champ-de-Mars à Paris (VIIe) sur les “risques graves” d’un rassemblement non “organisé et encadré”.
Dans deux messages distincts, la PP, – qui a ouvert le 6 mai son propre compte Facebook -, “souhaite attirer” leur “attention sur les risques graves pour la sécurité des participants que ferait courir un grand rassemblement de personnes s’il n’était pas organisé et encadré par ses promoteurs tant sur le plan de la sécurité civile et sanitaire que sur celui de la gestion du public”.
“La consommation d’alcool est strictement interdite sur le Champ-de-Mars” et nul “ne pourrait apporter sur le site des boissons alcoolisées sans commettre une infraction”, ajoute-t-elle. “L’absence de déclaration d’une manifestation dans les formes légales est constitutive d’un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende”, fait-elle aussi valoir.
C’est le second message de ce type adressé aux organisateurs. Le premier initiateur, selon la PP, a annulé sa page sur le réseau social mais d’autres ont pris le relais depuis.
Selon la préfecture, “à ce jour, 4.000 personnes se sont inscrites au groupe de discussion” pour cet apéritif géant, “certaines se déclarant prêtes à venir accompagnées d’autres personnes”.
Le maire de Paris et les responsables UMP de la capitale se sont prononcés vendredi contre l’organisation de cet “apéro” géant et ont affirmé soutenir les initiatives de la PP après le décès à Nantes d’un homme de 21 ans lors de l’une de ces manifestations.
L'”apéro” géant du 23 mai, baptisé “Record du plus grand apéro de France à Paris”, était prévu de longue date. Un autre apéritif géant est prévu le 26 juin, selon la préfecture, mais sans donner davantage de précisions, notamment sur sa localisation.
Voir aussi notre article : Apéro Facebook, qui est responsable ?
Paris, 14 mai 2010 (AFP)