Assurance des consommateurs: comment marchent les garanties des produits ?
Dès que vous achetez un appareil électroménager ou du matériel informatique par exemple, ou encore une télévision dernier cri ou des produits hifi, différentes garanties font alors leur apparition afin de protéger ces biens. Qu’elles viennent des magasins qui vous vendent les marchandises ou alors directement de la part des fabricants, ces dernières sont différentes et plus ou moins efficaces selon les cas. Sans forcément le savoir, les consommateurs peuvent aujourd’hui préserver les produits qu’ils viennent d’acquérir par trois grandes garanties: tour d’horizon de ces services d’assurance qui peuvent parfois vous rendre la vie plus facile.
La garantie commerciale, une protection simple et répandue.
C’est une expression bien connue de chacun, et qui intervient souvent après l’achat d’un bien en magasin: « Il est garanti un an ! ». C’est ce que déclare votre vendeur en faisant alors référence à la garantie dite « commerciale » ou aussi « constructeur ». Cette dernière prend en charge la réparation de l’appareil pendant la période de garantie, qui est comprise entre six mois à deux ans en règle générale. De plus, cette protection peut être étendue selon les contrats et couvrir à la fois les pièces et la main-d’œuvre. Il faut savoir également que les frais de déplacement du réparateur peuvent être remboursés, et certains contrats prévoient même le remplacement de l’appareil ou le prêt d’un bien de remplacement pendant la réparation.
Des exclusions de garanties existent et sont notamment prévues dans le cas d’un mauvais montage par exemple, d’un usage anormal de l’appareil, ou encore si ce dernier a reçu un choc… C’est alors au fabricant ou au magasin de prouver que le problème est lié à une de ces exclusions. La garantie commerciale n’est pas obligatoire mais elle est presque toujours prévue par le commerçant ou le fabricant, surtout en ce qui concerne les équipements électroménagers, la hifi ou les ordinateurs… C’est également la plus simple à faire jouer en cas de souci, mais il existe aussi deux autres garanties tout aussi efficaces pour face face aux litiges.
La garantie légale de conformité: pour un bien qui correspond aux attentes du client.
Cette garantie intervient en cas de panne, de dysfonctionnement de l’appareil ou si vous êtes déçu de ses performances. A chaque fois qu’un consommateur n’est pas satisfait de la bonne marche du bien qu’il vient d’acquérir, que ce dernier ne correspond pas à la description faite ou qu’il n’a pas les qualités convenues ou annoncées à l’achat, la garantie légale de conformité intervient. Pour faire jouer cette assurance, il faut impérativement que les défauts aient existé à la date de l’achat. Parfois, les défectuosités qui apparaissent dans les six mois après l’acquisition sont présumées remplir cette condition.
Cette garantie permet d’abord de demander la réparation ou le remplacement du bien, le tout sans frais. De même, vous pouvez exiger une réduction de prix ou même un remboursement intégral quand le défaut est important, et vous pouvez même demander des dommages et intérêts. Cette garantie est donc plus étendue que la garantie commerciale, plus efficace, mais il en reste une dernière d’avantage compliquée: la garantie des vices cachés.
la garantie des vices cachés, ou comment se faire rembourser un bien défectueux.
Cette dernière garantie permet donc de rendre son bien défectueux contre remboursement, ou de le garder moyennant un remboursement partiel. Mais les conditions à remplir sont plus strictes que celles exigées pour la garantie légale de conformité. Le défaut doit être grave, c’est à dire qu’il doit empêcher le bien de fonctionner comme prévu. De plus, le défaut doit être antérieur à l’achat et ne pas avoir été remarqué lors de l’acquisition. C’est donc à vous de prouver que toutes ces conditions sont réunies grâce à vos factures de réparation, ou aux différentes expertises…
Pour chacune des ces trois garanties, il y a des délais qui varient selon les situations. Par exemple, la garantie de conformité est de deux ans à compter du moment où l’on vous a remis le bien. La garantie des vices cachés est elle aussi de deux ans mais à compter du moment où vous découvrez le problème. Selon la date à laquelle vous vous apercevez votre litige, vous avez intérêt à faire jouer l’une plutôt que l’autre.