Dossier : Alarmes et caméras de surveillance
Lorsqu’on souscrit un contrat d’assurance habitation, l’assureur peut exiger l’installation d’alarmes ou de caméras de surveillance à son domicile, en fonction du niveau de risque de cambriolage que ce dernier présente : des mesures préventives qui influent souvent sur le montant des indemnisations…
Si poser une alarme ou fixer des caméras de surveillance à son domicile sont des moyens dissuasifs efficaces, il s’agit parfois d’une exigence de son assureur afin d’être tout bonnement couvert en cas de vol. Cette obligation intervient en fonction de plusieurs facteurs allant de la situation géographique à la valeurs des biens que contient la demeure.
Lors de la signature d’un contrat d’assurance multirisques habitation, l’assureur doit déterminer (en fonctions des informations de l’assuré relatives au domicile et à ce qu’il contient) quels sont les risques de se faire cambrioler. Il peut ainsi évaluer l’échelle d’indemnisation équivalente. Si la maison présente de trop grands risques, l’assureur peut décider de vous imposer des mesures de protection supplémentaires. Si l’assuré ne respecte pas ces consignes, la compagnie d’assurances pourra limiter l’indemnisation ou même annuler les droits à la garantie.
Les facteurs qui encouragent la pose d’une alarme ou de caméras sont bien souvent les mêmes. L’assureur le demande lorsque la demeure est située dans une zone géographique sensible, lorsque cette dernière est propice aux effractions (suivant l’étage ou l’ouverture sur la rue), ou encore lorsqu’elle contient des objets de trop grandes valeurs. Si l’habitation n’est pas suffisamment protégée, soit la pose d’une alarme est considérée par la compagnie d’assurance comme un moyen de substitution à d’autres mesures de protection, soit les montants couverts par les garanties sont très importants.
Les alarmes sont donc perçues comme des moyens de protections supplémentaires à ceux plus classiques, style barreaux ou grilles pour protéger les fenêtres. Lorsque les accès d’une propriété ne possèdent que des serrures simples par exemple, la pose d’une alarme peut-être également un moyen de limiter les travaux de préventions coûteux si ceux-ci sont très nombreux. Attention toutefois, si l’on enrichie ses biens après la signature d’un contrat habitation (bijoux, matériel audiovisuel, etc…), on peut parfois franchir le plafond établit par ce dernier. La compagnie peut alors refuser de vous indemniser. En règle générale, les assureurs peuvent commencer à exiger la pose d’alarme dès 10.000 euros de biens assurés.
En ce qui concerne les caméras de surveillance, ces dernières ont plus un effet dissuasif et préventif qu’une grande efficacité. Dans la plupart des cas, la pose de caméra n’est pas considérée par les assureurs comme une protection fiable sauf pour les demeures luxueuses, il est donc rare de devoir en installer en plus d’une alarme. Néanmoins, la compagnie d’assurance peut pratiquer des baisses de cotisation si l’on est équipé de ce genre d’appareils souvent très coûteux.