Dossier : Les autres réseaux de distribution de l’assurance
Aux côtés des personnes physiques ou morales que nous avons vues dans les précédents articles du dossier, se trouvent de nombreuses structures capables de jouer un rôle d’intermédiaire dans l’assurance. Qu’il s’agisse de comparateurs ou d’associations loi 1901, de bénévoles ou « d’indicateurs » ces réseaux sont développés de façon très inégale…
Face à un conseiller bancaire, qui propose de faire souscrire un contrat d’assurance auto en lui remettant le chèque de banque nécessaire à son achat, un client sera surpris. Pourtant, les réseaux bancaires, exploitant la fibre de bancassurance de leurs employeurs, sont habilités à vendre des contrats d’assurances. Ils sont salariés d’un intermédiaire.
Autre exemple, les comparateurs. Enregistrés à l’Orias, les sites de comparaison d’assurance mettent en relation les clients avec des assureurs, puisqu’à la fin, le site demande si l’internaute veut recevoir une offre. La mise en relation est complète, ce qui fait du comparateur une société intermédiare en assurance.
Il existe également des « indicateurs ». Ces personnes, assez rares toutefois, se contentent de mettre en relation les deux parties, sans entrer dans les détails du contrat. Par exemple, un indicateur donne les coordonnées d’un professionnel à un tiers, ou le contraire. Pour cela, l’indicateur peut être rémunéré, même s’il n’est pas inscrit à l’Orias.
Les associations proposent également des contrats d’assurance. Très souvent, les fédérations nationales, par l’intermédiaire des clubs, distribuent des contrats d’assurance spécifique à la pratique d’un sport par exemple. Les associations, ou les fédérations, sont alors considérées comme des intermédiaires en assurance.
Si l’association proposent et vend des contrats pour le compte d’une compagnie par exemple, elle doit s’enregistrer en tant que mandataire et doit s’immatriculer sur le registre.