Eruption volcan Islande : comment se faire rembourser les frais annexes liés à l’annulation de votre voyage
L’éruption du volcan Islandais Eyjafjöll paralyse encore l’espace aérien de plusieurs pays de l’union européenne. Les passagers restés au sol sont obligés de trouver des solution d’hébergement et de restauration d’urgence. Des dépenses que les compagnies aériennes ne sont pas prêtes a indemniser car les entre frais d’hôtel, restauration ou location de voitures, la liste peut être longue. Les sociétés de transport qui voient le ciel s’assombrir un peu plus chaque heure, ne veulent plus payer la note.
Il faut savoir que les compagnies aériennes, malgré le caractère spécial de l’évènement, ne sont pas contraintes d’indemniser les conséquences financières directes ou indirectes de l’annulation d’un vol. Pourtant, pensant que éruption ne durerait que quelques heures, la plupart des transporteurs s’étaient tout de même engagés à rembourser la plupart de ses voyageurs lésés.
Air France a annoncé qu’elle prenait en charge les frais de restauration et d’hébergement des passagers bloqués lors des escales jusqu’au 18 avril. Pourtant, compte tenu de la durée de la paralysie, la compagnie comme beaucoup d’autres, commence à perdre beaucoup d’argent. Par conséquent, certains vols et frais annexes ne sont plus remboursés, les compagnies traitent les situations au cas par cas, il est donc conseillé de contacter au plus vite son transporteur.
Il en est donc de même pour la plupart des compagnies aériennes touchées par le nuage de fumée de l’éruption. Chaque transporteur qui prenait en charge ses passagers restés au sol n’est plus en mesure de pouvoir dédommager ses clients comme il faut : la situation devrait coûter très cher aux compagnies.
Lundi, Pierre-Henri Gourgeon, le patron d’Air France, a estimé que sa compagnie perdait 35 millions d’euros par jour.De son côté, British Airways estime perdre 15 à 20 millions de livres par jour (17 à 26 millions d’euros). La compagnie scandinave SAS perd 5 à 9 millions d’euros par jour.
Giovanni Bisignani, directeur général de l’Iata, qui représente 230 compagnies aériennes dans le monde, estime la perte de chiffre d’affaires des compagnies aériennes à 250 millions de dollars (186 millions d’euros) par jour. Cette prévision porte à plus d’un milliard de dollars le manque à gagner des compagnies depuis le début de l’éruption.