Prévention santé : le gouvernement s’empare de la question de la souffrance au travail
Le groupe UMP à l’Assemblée nationale va lancer le 15 octobre un groupe de travail sur “la souffrance au travail”, a annoncé mardi son président Jean-François Copé.
Ce groupe de travail fonctionnera comme “une sorte de commission, dont la méthode sera calquée sur celle mise en place sur la suppression de la publicité à France Télévisions”, a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la réunion du groupe UMP.
La commission plénière, qui comprendra aussi des “personnalités extérieures” et deux députés Nouveau Centre, sera coprésidée par le président de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée Pierre Méhaignerie (UMP) et M. Copé, a précisé ce dernier.
Le rapporteur général, le député Jean-Frédéric Poisson, devrait remettre son rapport “d’ici à la fin de l’année”.
Les députés plancheront sur la souffrance au travail dans le cadre de cinq ateliers : “santé au travail et conditions de travail”, “impact des nouvelles technologies”, “impact des nouvelles organisations du travail (sous-traitance, délocalisations…)”, “relations sociales au sein de l’entreprise (meilleure association des salariés à la stratégie)” et “formation des managers”.
“Je ne peux pas dire aujourd’hui si ce rapport aura des implications législatives ou pas (…) Notre travail associera très largement les partenaires sociaux. Je les ai tous eus au téléphone, ils ont tous donné leur accord de principe”, a ajouté M. Copé.
“En préambule” de la mise en place de ce groupe de travail, M. Copé a indiqué qu’il recevrait jeudi après-midi, avec M. Méhaignerie, l’intersyndicale de France Télécom. Vingt-quatre suicides ont endeuillé l’entreprise en moins de deux ans.
Avec AFP