Le groupe d’assurance britannique Aviva a annoncé mercredi avoir trouvé un arrangement pour une attribution de surplus à des assurés, une affaire qui traîne depuis plus d’un an et avait subi de nouveaux délais en raison de la crise économique.
Aviva a indiqué dans un communiqué que le surplus, qui représentait encore 2,1 milliards de livres (2,4 milliards d’euros environ) à l’été dernier, n’en valait plus que 1,4 milliard au 31 mars en raison de la chute des marchés depuis un an.
La plus grosse partie (90%) du million d’assurés éligibles, membres des fonds CGNU Life and CULAC, peuvent prétendre à recevoir chacun une somme comprise entre 200 et 1.000 livres, sur la base d’une valeur du surplus de 1,2 milliard de livres, et d’une redistribution évaluée à environ 400 millions de livres.
Ils recevront plus toutefois — le paiement est fixé à novembre –, si le fonds prend de la valeur entre les mois de juin et d’août. Bien que les sommes promises réduisent de moitié ce à quoi les assurés pouvaient encore s’attendre l’an dernier, la médiatrice Clare Spottiswoode, très réputée pour son exigence dans ce dossier, a considéré qu’il s’agissait “d’une bonne nouvelle après la turbulence des marchés financiers”. Elle a évoqué “une manière imaginative de garder en place la réattribution, qui comporte pour les assurés la possibilité de tirer parti de toute augmentation de la valeur” de la somme à redistribuer.
Les assurés qui souscrivent à l’offre renoncent ainsi à tout droit de réattribution ultérieure. Ceux qui n’y souscrivent pas conservent ce droit.
Le groupe de défense des consommateurs Which? a cependant critiqué l’abaissement drastique de ce à quoi pouvaient s’attendre les bénéficiaires, son directeur général Peter Vicary-Smith estimant qu’ils allaient “être déçus” et qu’ils étaient victimes de “l’échec permanent de la FSA (Autorité des Marchés financiers) à les défendre”.
La redistribution annoncée mercredi s’ajoute à celle l’an dernier d’un bonus de 2,1 milliards de livres lié à ces fonds.
AFP


Nommé par le MEDEF à la Présidence du Comité des Sages sur la rémunération des dirigeants, Claude Bébéar a montré l’exemple en publiant son patrimoine et ses revenus. 





















Macif éclaire les dirigeants d’entreprise avec le “Code de la petite entreprise commenté”
Ce livre est fait pour ceux qui ne sont pas habitués au droit. Il réunit une sélection des articles de loi les plus importants, issus de tous les codes existants et choisis en fonction de leur pertinence pour les entrepreneurs, sans avoir la prétention d’être exhaustif.
Ces articles sont présentés dans un ordre « managérial », c’est-à-dire selon les problématiques concrètes des dirigeants d’entreprise. Des commentaires explicatifs permettent de comprendre comment la loi s’applique à leur quotidien.
Pour Gérard Andreck, Président du groupe Macif, « la participation de la Macif à ce projet trouve toute sa légitimité dans sa propre histoire. C’est en effet à l’initiative de commerçants et d’industriels que la Mutuelle a vu le jour en 1960. Parce qu’elle connaît bien les entrepreneurs, représentés à son conseil d’administration, elle peut tout naturellement répondre à leurs besoins spécifiques en matière d’assurance. Elle protège les locaux, les équipements, les marchandises, et garantit leur responsabilité ainsi que la couverture sociale de leurs salariés. Elle le fait en s’appuyant sur son savoir-faire d’assureur mutualiste, dans un objectif d’accompagnement au quotidien : produits et services au meilleur rapport qualité/prix mais aussi conseil et relation de
proximité ».
Docteur d’Etat en Droit, ancien juge au Tribunal de commerce, ancien responsable juridique d’entreprise, François Lenglart est aujourd’hui professeur à HEC Paris et chargé de cours à l’Ecole Polytechnique.