Pas d’indemnisation en cas d’accident sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant
L’alcool au volant, quelques chiffres
– Les accidents liés à l’abus d’alcool représentent 1/3 des accidents mortels !
– A 0,5 g/l, le risque d’accident est multiplié par 2. Il est multiplié par 10 à plus de 0,8 g/l.
Face à ces constatations, la loi interdit de conduire avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,5 g/l de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Au-delà de cette limite, le conducteur compromet gravement la sécurité de ses passagers et des autres usagers de la route et encourt également de lourdes sanctions telles que retraits de permis, fortes amendes et peines de prison, même s’il n’a provoqué aucun accident.
0,5 g/l de sang = 2 Verres
Quelle que soit la boisson alcoolisée, un ” verre ” représente à peu près la même quantité d’alcool.
– 25 cl de bière à 5° (un demi) = 10 cl de vin de 10° à 12° (un ballon) = 3 cl d’alcool distillé à 43° (whisky, anisette, gin) contiennent à peu près 10 grammes d’alcool pur.
Ces contenances correspondent aux doses normalisées, servies dans les cafés.
Les effets physiologiques de l’alcool
L’alcool rétrécit le champ visuel, augmente la sensibilité à l’éblouissement et altère l’appréciation des distances et des largeurs. L’alcool diminue également les réflexes, provoque une surestimation de ses capacités et accentue chez le conducteur les comportements à risque : vitesse excessive, agressivité, non-port de la ceinture de sécurité ou du casque…
Vous avez atteint le seuil légal ? Interdisez-vous de prendre le volant ! En effet, un assureur n’indemnisera jamais un conducteur lorsque celui-ci se trouve en état d’ivresse manifeste (sous l’emprise d’un état alcoolique ou ayant fait l’usage de stupéfiants).
Trois solutions :
– sollicitez des amis sobres pour vous faire raccompagner,
– attendez que l’alcool soit éliminé, en finissant la nuit sur place,
– appelez un taxi.