Presque un an après la mise en place de la réforme sur l’assurance emprunteur dans la cadre de la loi Lagarde, de nombreux Français ne connaissent toujours pas les possibilités et les facilités offertes par cette réforme, notamment dans les conditions de souscriptions d’un prêt.
La loi Lagarde de septembre 2010 permet à un emprunteur de choisir son assurance de prêt sans que les banques ne puissent s’y opposer, ni le pénaliser sur les conditions de son prêt (et notamment sur le taux du crédit). Pourtant, 60% des Français « ne savent pas qu’ils peuvent plus facilement choisir leur assurance de prêt immobilier en dehors de la banque où ils souscrivent leur crédit immobilier ». C’est une des informations principales tirées d’une étude réalisée par l’IFOP pour la Macif sur le sujet.
Cette enquête, (menée le mois dernier auprès de 961 personnes âgées de 18 ans et plus) montre aussi qu’une majorité de Français n’a pas encore profité de cette réforme, qu’ils soient propriétaires (55% des répondants, dont 2 sur 3 sont des primo accédant), non propriétaires ayant l’intention d’acheter ou bien ni l’un ni l’autre.
Des français mal informés
L’étude met également en exergue le fait qu’1 propriétaire sur 3 seulement (33%) sait qu’il peut désormais résilier son assurance emprunteur au cours de son crédit pour en changer. L’enquête précise aussi que cette « méconnaissance explique probablement le fait que, parmi les établissements qui proposent des assurances emprunteurs, c’est encore auprès de leur banque que les 3/4 des non propriétaires ayant l’intention d’acheter envisagent de souscrire leur assurance ». Enfin, l’étude affirme que 47% des propriétaires ne connaissent pas ce que représente le montant de leur assurance par rapport au coût total de leur crédit immobilier.
Assurance animale : Voyager en train avec son chien ou chat
Voyager en train avec son chien ou son chat est possible. L’essentiel est de se plier au règlement de la SNCF. Le prix du billet pour l’animal dépend de son poids. Et en cas de problème, le maître devra faire jouer son assurance responsabilité civile.
Voyager en train avec son chien ou son chat est possible. Si votre animal est de petite taille (un poids inférieur à 6 kg), vous pourrez le transporter dans un sac ou un panier dont les dimensions sont précisées par la SNCF : elles ne doivent normalement pas excéder pas 45cm x 30cm x 25cm. Ceci dit, on a encore rarement vu un contrôleur sortir son double décimètre !
Dans le cas d’un petit chien ou d’un petit chat de ce poids, il vous faudra payer un billet forfaitaire de 5,10 €. Dès lors que l’animal pèse plus de 6 kg, il vous faudra alors vous acquitter d’un billet d’autre montant. Celui-ci représente 50 % du prix de votre propre billet ; il est calculé sur le prix plein tarif du billet 2e classe, même si vous voyagez en 1e classe. Le chien doit normalement être muselé, même s’il n’appartient pas aux catégories des chiens dits dangereux.
Ne pas troubler la tranquillité des voyageurs
Dans tous les cas, quel qu’il soit, il ne devra pas troubler la tranquillité des autres voyageurs. Et si l’un d’eux se déclare gêné, c’est au contrôleur de trouver une solution en vous cherchant une place dans un autre compartiment.
On peut enfin regretter qu’il ne soit pas encore possible de réserver les billets de son chien ou de son chat sur Internet. Il vous faut pour cela téléphoner (36 35 ; 0,34€/min, hors surcoût éventuel de votre opérateur) tous les jours de 7 à 22h. Depuis l’étranger, composez le 00 33 8 92 35 35 35 (coût d’un appel international, hors surcoût éventuel de votre opérateur). Le billet pourra vous être envoyé à domicile. Sinon, vous pourrez l’acquérir auprès d’un vendeur en gare ou boutique SNCF.
En cas de problème, si votre chien ou votre chat est responsable de dégâts ou de blessures, ce n’est pas l’assurance santé animale que le maître devra faire fonctionner, mais son assurance responsabilité civile qui devra intervenir.